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fleurons best of aviation lufthansa les fleurons de l'art, de l'artisanat et du savoir-faire de france et d'autres mondes rss les fleurons de france éditorial sélection livres rares articles récents buatier de kolta 1855–1937 — paris — les expositions universelles tracteurs deutz – 120 ans d’histoire françois nérot, luthier à maisons-alfort fleurons.fr : fleurons du savoir-faire de france pages aviation lufthansa best of archives juin 2013 décembre 2012 octobre 2012 catégories éditorial livres rares sélection buatier de kolta last updated: septembre 21, 2018 at 18:07 buatier de kolta – (joseph buatier dit buatier de kolta, 1847-1903) cet ouvrage d’exception buatier de kolta, génie de l’illusion , décrit la vie trépidante et l’œuvre géniale du « jules verne de la magie ». il y a bientôt un siècle, s’éteignait à la nouvelle-orléans le magicien français buatier de kolta . le monde magique entra dans un long deuil dédié à ce génie. une souscription fut lancée pour élever un monument à sa mémoire; les envieux tentèrent en vain – de percer ses secrets. il emporta dans sa tombe la plupart de ses inventions. aujourd’hui encore, certains de ses trucs restent inconnus. c’est en france que naquit celui qui devait trouver une place justifiée aux côtés de robert-houdin : buatier de kolta . lyonnais, fils de soyeux, joseph buatier fut le premier à faire un large usage des foulards de soie, tissu léger et facile à comprimer. il aurait inventé le faux-pouce, indispensable aujourd’hui à tout magicien. a l’inverse de robert houdin, buatier de kolta fut un grand voyageur. il fit ses débuts professionnels à 23 ans, lors d’une tournée italienne. puis, pendant plus de quinze années, il se produisit dans la plupart des pays d’europe, avec un attachement particulier pour l’angleterre. il acquit ainsi une renommée internationale. ensuite, il partit pour les etats unis où, encore une fois, il émerveilla les foules avec ses trouvailles. les quinze dernières années de sa courte vie furent ponctuées de spectacles en france, en angleterre et à new-york, rivalisant d’audace et d’imagination à chaque représentation. il mourut d’une néphrite aiguë à la nouvelle-orléans, au cours de sa tournée américaine. un inventeur infatigable . les spectacles de buatier de kolta font preuve d’une invention permanente et d’un lyrisme étonnant. il apparaissait souvent sur scène sans aucun accessoire. il utilisait beaucoup les tirages, le fil invisible, les effets d’optique. il a déposé plusieurs brevets d’invention, notamment concernant son illusion de la « magie noire moderne » et celle du « cocon ». encore aujourd’hui, ces tours laisseraient pantois les spectateurs. l’héritage de buatier de kolta est immense. tous les magiciens du monde ont une dette morale envers lui. joseph buatier né à caluire et cuire (rhône) le 18 novembre 1847, décédé à la nouvelle-orléans (usa) le 7 octobre 1903 (inhumé le 11 novembre 1903 au hendon park cimetery de londres, sépulture 3.295-d7). une des figures les plus marquantes du monde de la prestidigitation. il s’appliqua surtout à ne présenter que des tours de son invention qui étaient toujours fort curieux et qui ont souvent étonné les prestidigitateurs eux-mêmes. il fit ses débuts professionnels à 23 ans, lors d’une tournée en italie. puis,il se produit partout d’europe. il acquit ainsi une renommée internationale. ensuite, il partit pour les etats unis où, encore une fois, il émerveilla les foules avec ses trouvailles. il mourut d’une néphrite aiguë à la nouvelle-orléans, au cours de sa tournée américaine. il apparaissait souvent sur scène sans aucun accessoire. joseph buatier est né à lyon le 18 novembre 1847. son père, un marchand de tissu, voulait en faire un prêtre. joseph quitta le séminaire à 18 ans pour étudier l’art avec le peintre elie laurents. joseph était beaucoup plus à son aise avec des cartes à jouer qu’avec des pinceaux. il était en train de mystifier quelques amis dans un café de lyon, lorsqu’il fit la connaissance de julius vido de kolta, un impresario hongrois. de kolta réussi à convaincre buatier qu’il pourrait faire fortune comme magicien. buatier se lança dans l’aventure avec de kolta comme manager. dès lors, il prit comme nom de scène, buatier de kolta. son premier spectacle eut lieu à génève. buatier de kolta et son impresario continuèrent par l’italie, l’espagne, l’allemagne, la russie, les pays-bas, la france, l’angleterre, et les états-unis. en france, il s’est produit au théâtre robert-houdin alors racheté par méliès. en angleterre, il s’est produit à l’egyptian hall de maskelyne. buatier de kolta mourut de la fièvre jaune (néphrite aiguë) , le 7 octobre 1903 à la nouvelle-orléans (états-unis). a sa mort, la rumeur courut que tout son matériel magique avait été détruit. en fait sa femme ramena tous ses accessoires en angleterre. le dé grossissant fut vendu à un collectionneur du nom de goldston, qui le revendit plus tard à houdini, melbourne chrisptopher…. aujourd’hui encore, beaucoup de ses secrets restent inconnus. le numéro scénique que buatier de kolta présenta généralement : buatier de kolta entra en scène et se présenta en tenue de soirée classique, avec un sac de voyage à la main, dans lequel, dit-il, se trouvait sa femme, ce qui leur permint de voyager à moitié prix. il posa le sac sur une chaise. il retira son manteau et posa son chapeau. sur une table se trouvait une bougie allumée. il montra un foulard de femme en et le roula en boule et le fit disparaître. il releva donc ses manches jusqu’aux coudes, montrant sa main vide, doigts écartés, et s’empara d’une boîte d’allumettes pour allumer la bougie et, dans le geste d’attraper la flamme entre ses doigts, il la moucha et en sorti le foulard. il prit ensuite une caricature d’un magazine français et la réduisit progressivement à la manière des cartes diminuantes, jusqu’à disparition totale. il prit un jeu de cartes qu’il plaça, après un mélange, dans un verre vide, puis il demanda qu’on lui nomme un certain nombre de cartes et les fit s’élever aussitôt du jeu. pour finir, il fit jaillir toutes les cartes du jeu jusqu’à épuisement. il prit maintenant deux carrés de papier de soie, un vert et un noir, d’environ 20 cm, cachant derrière eux un paquet de petits drapeaux également en papier, enveloppés dans une feuille noire. après avoir froissé les carrés en boule, il produisit les drapeaux et les lança aux spectateurs assis devant la scène et en final il produisit un grand drapeau en tissu avec une hampe des quelques petits fanions qu’il lui restaient en mains. le grand drapeau final mesurait environ 45 cm x 60 cm. il montra ensuite une grande feuille de papier fort, gaufré, faisant approximativement 60 cm x 60 cm. il forma un cornet et en fit surgir une grande quantité (environ 500) de fleurs (à ressort) ! puis il annonça qu’il allait présenter sa femme. en conséquence. craignant d’être maladroit, il pria son assistante d’ouvrir très soigneusement le sac de voyage qu’il avait placé. en entrant, sur la chaise. elle l’ouvra et n’y trouva qu’une sorte de boîte ou de dé. il lui demanda de sortir l’objet. auparavant, il avait montré une petite table carrée de 82,5 cm de côté, supportée par quatre pieds minces d’à peu prés 45 cm de hauteur et dépourvue de toute préparation, avait-il souligné. il déplaça cette table vers la gauche de la scène, à 70 cm environ devant une table de cuisine ordinaire, restée en retrait. il prend la petite boîte (cube d’environ 25 cm d’arête) et la posa au centre de la table basse, à l’arrière de laquelle ils fixèrent, avec son assistante, des éventails japonais géants qu’ils ouvrirent de manière à former un paravent. il fit alors une passe au-dessus de la boite et voilà qu’elle se mit à grossir pour occuper toute la surface de la table son assistante et lui l’enlevèrent pour la mettre à l’écart sur la scène et on aperçut sa femme qui s’éventa, assise, vêtue en japonaise. il invita à observer attentivement sa femme car il allait la renvoyer dans le néant a